USA épisode 2 - The american west with us ...

Janvier, c'est officiel, 2013 à fait place à 2014 et pour commencer cette nouvelle année, c'est un portrait un peu différent que je vous propose pour ce début d'année. Matthieu à bien gentiment accepter de se prêter au jeu de mes questions - réponses et vous constaterez qu'il a fait bien plus. Pour ceux qui suive la page Facebook, vous avez déjà dû lire un ou plusieurs commentaires de Matthieu, pointu d'histoire et en particulier celle des États-Unis. Il m’avouera qu'étant plus jeune, il n'étais pas si bon que ça à l'école et même en histoire. Une belle revanche !

Petite présentation brève

"Matthieu 31 ans marié à Marine. Deux petites filles, Constance, 4 ans et romane, 6 mois.

Nous partons aux USA en règle générale tous les deux ans (Quand les finances le permettent). Cela fait 4 fois que nous y sommes allés et lorsque nous nous y rendons, nous essayons d’y aller en famille nombreuse. Généralement, nous partons avec mes parents, ma sœur, son mari ainsi que leur fils (mon filleul) : Gabriel. Ma première fille Constance avait 5 mois quand nous y sommes allés pour la dernière fois. Depuis mes parents ainsi que ma sœur et sa famille y sont retournés mais pas nous, faute de budget. La naissance de ma deuxième fille Romane nous a également fait un peu plus retarder les futurs voyages prévus mais nous y retournerons bientôt."

La petite famille

Marine & Matthieu au bord du Fleuve Mississippi, New Orleans (2005)

Constance 4 ans et Romane 5 mois

Petite confidence

"Pour que tu saches, pour ma petite histoire à moi. Depuis mon plus jeune âge (j'ai 31 ans) j'aime les USA, et en tout. L'histoire, il est vrai que j'adore car justement n'est ce pas l'histoire qui à construit ce que nous sommes aujourd'hui ? Et j'y trouve souvent les réponses aux questions que je me pose sur les USA quand un point obscur m'interpelle ".

Tu aimes l'histoire en générale ou principalement l'histoire des USA ?

"Pour les States, c'est principalement la guerre de sécession, (que l'on aura tous remarqué) mais la guerre d'indépendance, les guerres indiennes, la conquête de l'Ouest (là aussi beaucoup), la ruée vers l'or, leur histoire durant la seconde guerre mondiale, l'histoire du nouveau continent avant les USA eux mêmes".

Quel état des États-Unis as-tu déjà visité ?

Je suis déjà allé en : Virginie, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Géorgie, Floride (Principalement), Alabama, Mississipi, Louisiane, Texas, et ai passé un séjour également sur Washington D.C en 4 voyages différents.

Pointage Google Earth de chaque lieux où nous avons séjourné

Pourquoi ces choix ?

Tous les États-Unis sont cher à mon cœur, et je compte bien TOUS les visités. Même

l’Alaska (pour ne pas dire surtout) et Hawaii. Mais pour l’instant, je ne me suis principalement rendu que dans les États du Sud-Est des USA car ma passion première est l’histoire des États-Unis, et en particulier la Guerre de Sécession. Et c’est évidement dans ces États là, que l’on trouve le plus de choses à visiter, à voir, à toucher, dans ce domaine. De plus, bien d’autres choses aussi sont à voir dans ces États, (et pas des moindres) et qui conviennent à toute la famille.

Pour le reste des autres États des États-Unis, l’aventure n’est pas finie…

Qu'as-tu fait ?

Après m’être rendu 4 fois aux USA, tout décrire prendrais peut-être un peu trop de place, mais j’ai pu visiter en grande partie les lieux qui concerne ma passion, la guerre civile américaine : La visite du champ de bataille de Vicksburg, MS. La visite du Fort Sumter. Les plantations coloniales Sudistes, elles aussi remplies d’histoires, et en particulier de cette époque.

Ayant logés principalement en Floride, nous avons fais les axes touristiques les plus célèbres de cet Etat, comme la sulfureuse ville de Miami. Ah MIAMI !

Quelle ville!

L’extraordinaire quartier de South Beach, avec ses fameuses rues : Washington Avenue, Collins Avenue, et évidement Ocean Drive ! Je vous laisse imaginer la fête qu’on peut y faire !

Star Island aussi, une île privé, gardé entièrement sous surveillance d’agents de sécurités mais visitable. Si Elle est si importante, c’est que seul des Stars justement, y ont leurs (grandes) maisons (principale ou non). Nous nous sommes rendu également dans le Downtown ainsi que dans les quartiers peut-être un peu moins touristique mais tout aussi connue comme Little Havana, ou Coconut Groove, ou encore le Coral Gabble. Là aussi, c’était extra!

Partie de Tennis disputée sur South Beach, Miami FL

Nous avons séjourné également à Orlando, tel de vrais touristes, nous avons pu découvrir la magie des parcs d’attractions. Nous nous sommes régalés à parcourir les 4 parcs Disney : Magic Kingdom, EPCOT, les Disney Studios MGM, Disney’s Animal Kingdom.

Les parcs d’attractions du Groupe Universal aussi, furent parmi mes préférés, ils regroupent quand eux deux parcs, mais tout autant impressionnant : Universal Studios, et Island Adventure.

Ces deux parcs possèdent des attractions directement liés aux films Universal, vous faisant carrément vivre ou entrer dans les films, actions ou autres, à la place des acteurs. INCROYABLE

Il faut bien nourrir le T-Rex…J

Attraction Harry Potter, pas encore ouverte

Nom de Zeus !!!!!

Marine sur Isla Nublar

Le parc SEAWORLD lui aussi tout autant exceptionnel vous transporte au cœur de la vie sous-marine en nous rappelant la fragilité de son écosystème, et qu’il faut le préserver afin de NOUS préserver.

Nous nous sommes rendu également sur le site de Cap Canaveral au Kennedy Space Center. Là aussi, un grand moment. Être là, présent physiquement devant les pas de tirs de toutes ces missions parties vers l’espace, vers la Lune, vers l’inconnue. Sans parler des nombreux musées qui y sont installés, avec un immense centre de Tourisme (Visitor Center).

Nous avons pu visiter aussi Saint Augustine. Une ville incroyablement chargé d’histoire d’une époque qui remonte à la découverte même de la Floride par les Conquistadors. Si vous faites les mêmes visites que nous, vous pourriez même goûter à la très célèbre et très recherchée source de la « Fontaine de Jouvence ». Se sent-on plus jeune après ? A vous de voir..

La plus vieille école en bois des Etats-Unis, St Augustine

L’Etat de Louisiane est splendide. Vraiment comme on le décrit dans les livres. Son Bayou, sa culture si festive et musicale. Sa plus grande ville : New Orleans est vraiment à visiter. Une culture qui nous transporte au cœur même du Mississipi River, au cœur même du Jazz et du French Quarter qui lui est évidement incontournable

Un coup de coeur ?

D’après les lieux visités, on s’aperçoit que chaque endroit est un coup de cœur à lui tout seul mais plus personnellement, c’est la Plantation de Boone Hall qui m’aura certainement fait transporter dans un autre monde. Cette plantation de Caroline du Sud est surtout connu pour avoir été un lieux de tournage de la série « Nord et Sud » de 1985 avec Patrick Swayze et James Read.

Un coup de gueule ?
Aucun. Simplement peut-être l’idée de devoir à chaque fois revenir en France.

As-tu des anecdotes à nous raconter ?

Par deux fois, nos voyages s’en sont retrouvés avec des anecdotes sortant de l’ordinaire. La première fois était en 2008, notre périple partait de Miami, jusqu'à Washington D.C. Après l’étape de Richmond nous nous dirigions vers la Capitale Fédérale et nous nous sommes arrêtés à Quantico, lieux de formation des agents spéciaux du FBI, et lieux de formation également des officiers du Corps des Marines des Etats-Unis. Nous visitions justement le musée destiné aux Marines. Quand me viens une crise pratiquement incontrôlable de tétanie. Il s’agissait en réalité des effets secondaires d’un médicament que l’on m’avait prescrit à l’Hôpital Central de Richmond, VA (VCU Medical Center) car je commençais à montrer des signes d’une infection pulmonaire. Cette tétanie fut tellement violente que j’ai du être hospitalisés en urgence à l’hôpital le plus proche : l’hôpital du POTOMAC à Woodbridge (aujourd’hui appelé Sentara Potomac Hospital). Ils m’ont fait un bilan total et se sont rendu compte que j’étais purement et simplement atteint d’une pneumonie aggravé d’une pleurésie. A ce moment là, plus question de voyage, hospitalisation en chambre immédiate et perfusion d’antibiotiques constant durant près de 5 jours. J’ai été finalement très bien soigné et ai pu repartir en France avec mon billet de retour, et non par rapatriement de Mondial Assistance, tout en étant suivi bien sur une fois rentré en France. Jouer les malades n’a pas été rigolo sur le coup, mais je peux dire maintenant que je connais en Live les Hôpitaux américains, et je dois dire que je ne regarde plus les séries style Dr House, ou autres Grey’s Anatomy ou Urgences de la même manière.

La deuxième anecdote fut lors du voyage suivant, 2 ans plus tard. En Avril 2010. Un voyage devant durer à la base 2 semaines (du 02/04/10 au 18/04/10) mais aura durée finalement 1 mois (du 02/04/10 au 29/04/10). Nous avions loués pour les deux semaines une villa dans un lotissement de banlieue d’Orlando, FL. Notre séjour s’est impeccablement bien passé jusqu'à ce que nous apprenions quelques jours avant notre départ, l’éruption d’un volcan en Islande. « Eyjafjallajökull » : c’est son nom. L’éruption de ce volcan nous cloua au sol car tout le trafic aérien en destination de l’Europe était annulé en raison des risques trop important qu’auraient occasionnées les cendres de l’éruption sur les moteurs de n’importe quel appareil. Nous voilà à la fin de notre séjour, le 18 Avril, se retrouvant bel et bien « coincé » en Floride, avec l’impossibilité de revenir en France. Tous vols annulés ! Obligés de rester en Floride mais budget-vacances déjà épuisé car c’était théoriquement la fin de notre séjour. Nous ne sommes pas trop à plaindre malgré tout car il y a pire comme lieux d’attente. Fort heureusement, le propriétaire de la villa accepta de nous louer sa maison jusqu'au rétablissement du réseau aérien. Lui-même se retrouvant dans l’incapacité de faire venir ses futurs locataires venus d’Europe. Continuant du coup de profiter de notre séjour prolongé (merci le volcan ) nous nous rendions quand même chaque jour à l’aéroport afin de connaitre la situation qui était à chaque fois incertaine. Finalement, les cendres se dissipèrent et le trafic fut rétablie. Nous avons passez 11 jours de plus sur le sol américain.

Des futures vacances de prévue ?

Le dernier voyage de 2010 nous créant un trou assez important dans le budget, nous ne sommes plus retournés aux USA depuis. Il faut signaler aussi que notre deuxième fille, Romane, est née entre temps. Mais une fois que nos filles seront plus grandes et que nous nous serons renfloués côté budget alors, les USA nous rouvrirons leurs portes. Quels États prévu ? Je ne me suis encore jamais rendu sur la Côte Ouest.

Explique nous ce qu'est la conquête de l'ouest ainsi que la ruée vers l'or?

La « Conquête de l’Ouest » est l’appellation de la colonisation des terres vierges de l’Ouest des États-Unis par la toute jeune nation américaine récemment proclamée indépendante. Aux USA, cette appellation se nomme plus « the American Frontier » ou simplement « the Frontier » même si le terme désigne en réalité la limite Ouest des terres connues.

La colonisation, essentiellement faite par des colons natifs du continent Européen devenue citoyen américain suite la victoire de la Guerre d’Indépendance, succède à la mission d’exploration ordonné par le président Thomas Jefferson avec à leur tête Meriwether Lewis et William Clark en tant que chefs d’expéditions. Leur mission avait pour but de découvrir une voie navigable praticable jusqu’au Pacifique afin d’y développer le commerce. Elle consistait aussi à l’étude en chemin des peuples autochtones ainsi que de la faune et la flore locale.

Suite au succès de leur expédition, la tentation d’une nouvelle et immense terre vierge de toute exploitation agricole ou minière obsède une bonne partie du peuple américain. Ils vont s’organiser en gros convois nomade car beaucoup de colons désirent y migrer mais aussi afin d’assurer une protection contre certains amérindiens hostiles à leur venue dans leurs territoires.

Le danger est très présent lors de la traversée de ces terres jusqu’à la Californie, mais au milieu du XIXème siècle, la tentation de s’y rendre prend une ampleur incroyable lorsqu’on apprend qu’il y aurait des gisements d’or en abondances. Les gisements déjà existant sur la côte Est ne sont que très peu fournies. C’est donc dans l’optique de se rendre en Californie (et plus tard dans le Yukon) et d’y ouvrir une concession afin de s’enrichir, que naquit la fameuse « ruée vers l’or ».

Cet intérêt pour le précieux métal doré accroît considérablement San Francisco qui atteindra les 200 000 habitants dès 1852. Des milliers de prospecteurs ouvrent leurs concessions, peu y feront réellement fortune, certains ne trouvant pas le bon filon, d’autres ne sachant pas garder leurs gains. Malgré cela, plus de 70 tonnes d’or est extrait du sol Californien et permettra à San Francisco de devenir un des points culminant de la société, apportant aussi à cette ville la démographie si diversifiée qu’on lui connaît aujourd’hui.

San Francisco, devenue une puissante métropole, est le port de départ principal pour la ruée vers l’or du Klondike qui là aussi connaît un essor très important pour au final n’enrichir que peu de personnes. L’or y est pourtant présent mais le vol, l’extorsion et toute forme de corruption y grandissent également en conséquence.

Les villes comme Dawson City ou Skagway n’ont pas connu le même avenir que San Francisco. Elle n’ont pas gardé leurs essors démographique de la période de la ruée vers l’or du XIXème Siècle. Quand les filons vinrent à s’épuiser, les prospecteurs, pour la plupart, vendirent leurs concessions et quittèrent ces lieux froid et rude même en saison d’été. La ruée vers l’or du Klondike eu pour principale conséquence de détruire les terres de chasses des amérindiens.

Aujourd’hui, ces terres font l’attrait des touristes voulant expérimenter les mêmes sensations qu’ont pu vivre les aventuriers de l’époque, espérant peut-être, eux aussi, découvrir le précieux minerais.

Un petit mot aux lecteurs ?
Contrairement à ce qu’on peut croire ou penser, les États-Unis ont une histoire très riche et diversifiée. C’est une nation vraiment extraordinaire à découvrir. Elle ne se renferme pas aux simples clichés que le monde aurait pu nous laisser croire. Au-delà des musées déjà très passionnants à visiter, si l’on sort des sentiers battus et que l’on cherche à s’intéresser à la culture et à l’origine de chaque États, on s’aperçoit que l’on pourrait même revivre la découverte de certains territoires encore vierges. Venez avec nous parcourir et explorer ce que nos ancêtres appelaient autrefois le nouveau monde.

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Article écrit par Matthieu

Sud des États-Unis

Culture & Histoire

Partant des côtes Atlantiques de Floride au nord de la Virginie et s’étendant jusqu’à l’Ouest du Texas, le Sud est bien plus qu’une simple région géographique des États-Unis.

Il se distingue par une culture et un héritage qui lui est propre et unique. Les habitants eux même aiment à rappeler, aussitôt qu’ils se soient présentés comme américains, qu’ils sont avant tout natif du Sud.

Géographiquement, le bureau du recensement des États-Unis (United States Census Bureau) comptabilise officiellement 16 États :

L’Alabama, l’Arkansas, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud, le Delaware, la Floride, la Géorgie, le Kentucky, la Louisiane, le Maryland, le Mississippi, l’Oklahoma, le Tennessee, le Texas, la Virginie et la Virginie Occidentale.

Culturellement, le Sud ne comprend pas autant d’Etats. Au XIXème siècle, Il ne s’avance pas au-delà de la ligne Mason-Dixon. Cette ligne imaginaire sépare les États abolitionnistes des États Esclavagistes.

Peu après la guerre d’Indépendance, le Sud se développe dans l’exploitation du coton. De la fabrication à l’exportation. Se perfectionnant rapidement dans ce domaine, les propriétaires terriens, pour la plupart auto proclamés nouvelle aristocratie américaine, vont avoir besoins de plus en plus de personnel travaillant dans l’exploitation de leurs terres et ils auront, bientôt, de nouveau recours pour cela, à l’expatriation forcée d’ethnies Africaines, comme le faisaient autrefois les colonies britanniques.

Afin d’assurer la rentabilité des productions, cette nouvelle main d’œuvre doit rester bon marché et c’est en grande partie pour cette raison qu’il n’y a pas d’autre rang que l’esclavage qui attendent ces Africains expatriés. De plus, la culture du coton à grande échelle épuise considérablement les sols, et les riches planteurs doivent s’éloigner de plus en plus vers l’Ouest pour chercher de nouvelles terres vierges. C’est ainsi que les États de l’Alabama, le Mississippi, et la Louisiane deviennent des États esclavagistes. Les ouvriers blancs, natifs ou pas, sont rémunérés. Le statut d’esclave n’est réservé qu’aux noirs africains n’ayant aucun droit sur ces terres. S’installe en conséquence, chez certain, un racisme séparant l’homme blanc du noir qui commence sérieusement à déranger quelques États du Nord.

Les États abolitionnistes, frustrés également de constater la prospérité évidente du Sud, vont proposer de manières croissantes des amendements (modification de lois pré-établies) s’opposant à l’esclavage afin de limiter les divers futurs États d’entrer dans cette idéologie.

En 1819, un amendement est avancé stipulant que l’Etat du Missouri ne pourrait accepter plus d’esclaves que ceux dont il ne possède déjà et que tous ces esclaves seraient émancipés à l’âge de 25ans révolu. Bien que l’Etat du Missouri ne soit pas forcément favorable à une exploitation de coton de par son sol, les Sudistes sont piqués au fer rouge qu’un tel amendement puisse voir le jour. Que le gouvernement fédéral puisse décider ou non qu’un État soit esclavagiste ou pas, les touches en plein cœur dans leur amour propre et se sentent aussi par extension directement menacés. Si cette promulgation de lois était voté pour l’Etat du Missouri, d’autres États viendront par la suite la suivre. En plus de leur exploitation, c’est leur propre civilisation qui risque de disparaître.

Un compromis pour les deux côtés est décidé apaisant ainsi temporairement les tensions déjà bien avancés, mais en 1854, ce compromis sera abrogé en faveur des États du Nord et le nouveau parti Républicain avec en tête de liste, un avocat du nom de Lincoln, récemment élu au Congrès des États-Unis, se donne pour objectif de stopper purement et simplement l’expansion de l’esclavage.

L’élection présidentielle de 1860 investie Abraham Lincoln en tant que 16éme président des États-Unis. La politique du nouveau président ayant été clairement établie, les États du Sud n’acceptent plus une telle intolérance envers leur idées et leur façon de vivre.

Successivement, la Caroline du Sud, le Mississippi, la Floride, l’Alabama, la Géorgie, la Louisiane et le Texas firent sécession.

Ils deviennent ainsi une nation indépendante pour former les États Confédérés d’Amérique.

L’ex-Sénateur du Mississippi, Jefferson Davis est nommé président de la Confédération. Ce dernier démissionne du Sénat des États-Unis au lendemain du retrait de l’Union de l’Etat du Mississippi.

Inauguration de Jefferson Davis à la Présidence de la Confédération le 18 Février 1861 à Montgomery, Alabama.

Son investiture et le début de son mandat ne commenceront officiellement que le 6 Novembre 1861.

En mars 1861, il ordonne qu’une commission de paix se rende à Washington D.C avec pour proposition de racheter les diverses propriétés appartenant à l’Union et se trouvant en territoire Confédéré. Le gouvernement fédéral étant conscient du but de cette délégation se refuse à les recevoir.

Ce refus ne fait qu’attiser un conflit prêt à éclater, et Jefferson Davis charge alors le Général Pierre Gustave Toutant de Beauregard de commander l’attaque d’un fort Unioniste basé sur la baie de Charleston, SC. En effet, il y avait là une garnison de l’armée de l’Union, commandé par le Major Robert Anderson, qui s’était retranché ici. Ils étaient à l’origine situés sur le Fort Moultrie mais la position géographique de ce fort étant indéfendable si une attaque venait de part les terres, le Major Anderson ordonna, après que la Caroline du Sud fit sécession, le déplacement de la garnison sur le Fort Sumter, situé plus au large, à 1.5km des terres hostiles, et à 5 kilomètres de Charleston même.

L’attaque de Fort Sumter, qui dura plus de 36 heures de canonnade, par les troupes régulières de Caroline du Sud fut le premier affrontement officiel entre le Sud et le Nord et eu comme impact, volontaire, de déclaration de guerre envers l’Union.

La guerre de sécession venait de commencer!

Suite à un appel à mobilisation du Président Lincoln afin de combattre les nouveaux États Confédérés d’Amérique, 6 autres États firent sécession avec l’Union pour se joindre à la Confédération : La Virginie, l’Arkansas, le Tennessee, la Caroline du Nord, le Missouri* et le Kentucky*

* = États sécessionniste mais revendiqués par l’Union

1er étendard officiel des 13 États Confédérés, 28 Novembre 1861

En Juin 1862, Jefferson Davis nomme Robert Edward Lee comme commandant en chef de l’armée de Virginie du Nord (principale force Confédéré). Le Général Lee, retissant à la sécession, s’était vue proposé en réalité auparavant un commandement de cavalerie Nordiste par le président Lincoln, mais étant natif de l’Etat de Virginie (État entrant dans la Confédération le 17 Avril 1861) il ne put se battre contre sa propre patrie et démissionna de l’armée US le 20 Avril 1861 pour prendre le 23 Avril le Commandement des forces armées de Virginie.

L'armée Confédéré remporte de nombreuses victoires sur de nombreux fronts malgré son équipement militaire insuffisant et ses effectifs limités par rapport à son ennemi. Mais après une grande défaite lors d’une bataille importante (mais pas forcément décisive), l’armée Sudiste commence à battre en retraite progressivement n’arrivant plus qu’à ralentir les avancées de l’armée US.

De plus, le blocus maritime imposé par l’Union privant le Sud de tout réapprovisionnement en quel besoin que ce soit (civil ou militaire) l’emprisonne dans un étau dont il lui est impossible de se sortir. Le Général Lee n’a pas le choix, afin d’éviter de plonger le pays tout entier dans une horreur difficilement imaginable, il signe la capitulation de l’armée Confédéré à Appomattox le 9 Avril 1865. Ce qui met officiellement un terme à la guerre civile américaine et peut ainsi réintégrer progressivement tous les États Confédérés d’Amérique dans les États-Unis d’Amérique.

La guerre de sécession eu pour principal but de « régler » la question sur l’esclavage et d’imposer le fait que la nation américaine était géré par un gouvernement fédéral unis et indivisible, peu importe les inégalités géographiques, démographiques ou financières que pouvait bénéficier un État par rapport à un autre.

Bien que le Sud perdit la guerre, il conserva presque intégralement sa propre culture et son identité. Les anciens combattants ainsi que les civils se qualifièrent toujours de « rebelles » face au gouvernement fédéral dirigeant maintenant l’intégralité des États Américains. Pour les plus puristes, n’ayant pas acceptés la reddition, une organisation conservatrice extrême, le Ku Klux Klan se crée avec pour but de faire perdurer la supériorité de l’homme blanc face aux noirs devenus maintenant citoyens américains, allant même jusqu'au meurtre par pendaison ou brûlant les églises à communautés afro-américaine.

La conviction, au niveau citoyenneté, de la supériorité de l’homme blanc sur l’homme noir perdurera chez certains durant des décennies, jusqu'à en retrouver encore quelques traces, aujourd’hui. Mais cette idée s’efface malgré tout au fil du temps.

Malgré ces exactions illégales et immorales orchestrés par différents groupes de citoyens de chaque État, l’ensemble du peuple Sudiste se réintègre pacifiquement dans l’Union tout en gardant son honneur et le noble respect qu’il mérite tant dans la beauté de ses États que dans son civisme si raffiné.

Les impressionnantes plantations coloniales, autrefois symbole de l’esclavage, témoignent aujourd’hui de la prestance distinguée de cette société. Bons nombres d’entres elles ont survécu aux ravages et pillages des troupes nordistes lors de leur campagne d’invasion.

Malgré la haine et la violence qu’il a pu connaître tout au long de son histoire, le Sud reste une des parties du continent Nord Américain les plus envié et les plus riche en terme d’identité. Le respect de la terre y est fondamental. Les traditions familiale y sont souvent honorés et les États-Unis ne serait pas la nation qu’elle prétend être aujourd’hui sans la fierté et la dignité que lui apporte le Sud – Eternelle terre de Dixie.